On parle de l’association dans la presse…

 

  1. Article La République de Seine et Marne du lundi 8 février 2016
  2. Article de l’Eclaireur du Gâtinais du 10/02/2016
  3. Article Le Parisien du 11 mars 2016 Des circuits Robert -Louis Stevenson
  4. Robert Louis Stevenson au Martingo
  5. LE MAG Bimestriel N° 54 MARS- AVRIL 2016 (page 3)
  6. L’ Eclaireur-du-Gâtinais-19-juillet-2023

 

 

 Le Parisien>Seine-et-Marne|Pascal Villebeuf|27 juillet 2016, 7h00|

l’inspiration entre Barbizon et Grez-sur-Loing

5996921_1-0-414244677_1000x625

Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne). Robert Louis Stevenson (ci-dessus à droite), sur la pelouse de l’hôtel Chevillon (en haut), au côté de son cousin Bob. Il est ici entouré de peintres dont, à gauche, Fanny Osbourne, celle qui va le séduire. Au premier plan, les fameux canoës et le Loing, au bord duquel on peut aujourd’hui lire les œuvres de l’auteur écossais.

C’est un double coup de foudre qui marque le séjour de Robert Louis Stevenson dans le sud de la Seine-et-Marne, entre le massif de Fontainebleau et les bords du Loing, à Grez. Il devait être ingénieur ou avocat. Son père lui remet d’ailleurs une grosse somme d’argent pour ouvrir son cabinet. Il va l’utiliser pour voyager… En 1875, il décide de rejoindre Bob Stevenson, son cousin (voir notre photo), un artiste peintre qui vit à Paris.

Michel Legros, président de l’association Stevenson de Barbizon à Grez, créée en 2013, raconte la suite : « Au printemps, les Stevenson sont partis pour Barbizon, le célèbre village des peintres, situé au cœur de la forêt de Fontainebleau. Ils logent alors à l’hôtel Siron (NDLR : devenu depuis l’hôtellerie du Bas-Bréau où a séjourné notamment Jacques Brel). Stevenson accompagne les peintres lors de leurs sorties dans le massif, où il part tout seul admirer ses beautés : chaos rocheux, mares et arbres séculaires. C’est là que sa passion voyageuse s’éveille ». Grâce à cette plongée forestière, il publiera « Treasure forest » et « le Trésor de Franchard ».

Quand Stevenson débarque à Barbizon, le peintre Millet vient de décéder. Il descend du train à Melun puis prend un attelage. « Ici, il a découvert une vraie communauté. Ce qu’il surnomme une caserne d’artistes, où la pension complète est tarifée 5 francs par jour », s’amuse Pierre Soudrais, conseiller municipal de Barbizon et passionné par Stevenson.__ Son cousin Bob, le vrai meneur de la bande, lui fait aussi découvrir le village de Marlotte, mais surtout Grez-sur-Loing.

Et l’hôtel Chevillon (nos photos) où il va séjourner souvent pendant trois ans. Là, face au vieux pont médiéval formé de 11 arches, Stevenson raconte : « Grez se révèle digne d’intérêt. Le jardin de l’auberge descend en terrasse jusqu’à la rivière, avec un pré pour les chevaux, un potager et un lavoir ».

Ici, le voyageur peut assouvir sa passion du canoë. Mais c’est surtout à cet endroit qu’il rencontre en 1876 une femme mystérieuse, la belle peintre américaine Fanny Osbourne. Entre eux, c’est le coup de foudre.

Anecdote amusante, en 1877, Stevenson se rend sur un chantier naval à Moret-sur-Loing pour faire construire une péniche qu’il veut baptiser « les Onze mille vierges de Cologne ». Le projet échoue. La période seine-et-marnaise s’achève l’année suivante. Stevenson, l’écrivain voyageur poursuit sa route vers le sud de la France, les Etats-Unis — où il épouse Fanny — puis les antipodes.

Aujourd’hui, un réseau européen baptisé « Sur les traces de Stevenson » a été créé. Et l’engouement pour cet homme ne cesse de s’amplifier. « Le 16 octobre, il y aura une balade d’une journée entre Grez et Barbizon et les 25 et 26 novembre, ce sera notre assemblée générale, avec 150 personnes venues de toute l’Europe. A cette occasion, le public pourra assister à des conférences ou rencontrer des spécialistes », se réjouit Michel Legros.

Le Parisien